A PROPOS DU COURS
Depuis le premier Sommet de la Terre (1972) et le fameux rapport Brundtland (1987), les notions d'environnement et de développement durable renvoient toutes deux à des questions socialement vives. Le changement climatique, la transition énergétique, la préservation de la biodiversité, la réduction des inégalités et de la pauvreté constituent de véritables enjeux de société. Nous ne pouvons plus rester indifférents à de tels évènements.
Ce cours, placé sous la responsabilité scientifique d'Arnaud Diemer (Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et Observatoire des Représentations du Développement Durable - OR2D), a trois objectifs :
interroger nos représentations de l'environnement et du développement durable, si on veut imaginer une société du vivre-ensemble (ce n'est pas une utopie, c'est un défi à relever !), il convient de proposer un projet qui rassemble plutôt qu'il ne divise ;
initier une meilleure compréhension de nos actions collectives, de nos engagements ; être éco-citoyen implique à la fois des droits et des obligations ;
modifier nos comportements via l'éducation au développement durable, c'est à ce prix que nous parviendrons à adopter une attitude éco-responsable.
Il rassemble 32 experts nationaux et internationaux issus de 27 établissements différents.
UNE SESSION 2 RACCOURCIE ET ENRICHIE
Cette session 2 a été retravaillée en tenant compte des remarques des étudiants ayant suivi la session 1. Elle a été raccourcie, passant de 8 semaines à 6 semaines de cours, et elle a été enrichie. Il ne s'agit pas de nouvelles vidéos, puisque les contenus sont toujours d'actualité, mais d'une nouvelle activité qui consiste à construire une carte mentale, qui est à la fois un révélateur de notre compréhension des enjeux de société et une technique d’investigation.
Traditionnellement formés à travailler et à raisonner de façon linéaire (logique causes - conséquences), nous sommes peu enclins à saisir toute l'information qui circule et à en extraire une vision globale, susceptible de nous éclairer dans nos choix. La carte mentale (Mind map en anglais) tente de dépasser ces contraintes en libérant notre esprit et en développant nos capacités d'investigation, d'association, de compréhension et de synthèse. C'est un outil de créativité qui donne une vue synthétique d'un sujet complexe. Elle permet d'identifier les points importants, de mettre en relation des éléments périphériques et de s'approprier les informations collectées. La carte mentale se présente sous la forme d'un schéma arborescent, qui prend appui sur un thème central et dont les branches engendrent des sous-thèmes. Des mots simples permettent de conceptualiser la carte. Des couleurs peuvent être utilisées pour faire ressortir certains traits du sujet. La carte mentale peut être réalisée individuellement (autonomie et créativité dans sa construction) ou en groupe (discussions, échanges, explication des choix, argumentation).
A QUI S'ADRESSE CE COURS ?
Il s'agit d'un MOOC à la fois introductif et ouvrant sur quelques approfondissements scientifiques et pédagogiques. Aucun prérequis n'est nécessaire, une bonne dose de curiosité suffit.
Ce MOOC présente un intérêt pour l'ensemble des citoyens et en particulier :
les lycéens de niveau baccalauréat
les étudiants de niveau Licence
les enseignants
les décideurs politiques
et toute personne sensibilisée aux enjeux du développement durable et par la sauvegarde de notre planète.
CHARGE DE TRAVAIL
Le suivi du MOOC demande environ 2 heures de travail hebdomadaire : 1 heure de cours sous forme de visionnage de petites vidéos et 1 heure d'activités pédagogiques (QCM ou exercices de réflexion ou devoirs évalués entre apprenants).
Un corpus de ressources pédagogiques d’approfondissement est également mis à votre disposition pour aller plus loin, pour en savoir plus.
En parallèle, un forum qui réunit une communauté d'apprenants provenant de villes et de pays différents avec de profils professionnels et culturels variés, vous permet d'échanger entre vous et d'interagir avec les experts.
Effort estimé : Entre 2h et 3h de travail par semaine